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VGE ne meurt jamais.

par L’iena rabbioso

Publie le mercredi 15 mai 2019 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
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Libéral avancé ternel

Je dois admettre que cet article est anti-prophétique, inch allah.

Mais l’ironie à ses limites, et parfois il faut dire les choses vulgairement.
En 1974, j’avais quatre ans, c’est à dire que j’avais la même conscience politique que Alain Duhamel ou Bernard Henry Levy.

Et pourtant un événement important a eu lieu : Un individu muni d’une particule, c’est à dire à monarchiste, a été élu président.

Son prénom, Valéry Giscard, était bien sûr un prénom qui se distinguait de tous les prénoms vulgaires comme Georges, Pierre, ou même Nicolas.

Pourtant la période n’était pas franchement policière comme on la connaît aujourd’hui.

Je me rappelle au contraire que dans les dans les années 1977-1980, je vivais dans ce que qu’on appelle la classe moyenne ouvrière, c’est à dire que pendant trois semaines, on allait au villages vacance dans le sud.

On vivait en slip de bain du matin au soir.

C’est impossible de dire si on était heureux, la seule chose à dire c’est qu’on s’en foutait.

C’est sans doute cet oubli de s’en foutre qui nous rend vieux.

Maintenant, quant je vois un hommage national pour deux soldats morts pour avoir récupérer des touristes perdus dans les années 1970 qui pensaient que les Safaris existaient encore, je me fais la réflexion que oui, VGE est immortel.

Les postures solennelles, les uniformes impeccables, les protocoles millimétrés, le regard bleu qui transperce l’infini de la nation éternelle, tout cela, cela nous enterre.
Morts aussi sans doute sont les journalistes qui ont signalés la morts des soldats français en Syrie,

Très profond en terre les Palestiniens qui n’auront pas la chance de participer à l’Eurovision à Tel-Aviv.

Je vous ai dis : pas d’ironie.

Les affiches pour la campagnes des Européennes seront à l’effigie du président actuel.

Et sans ironie, on nous assène qu’il ne faut surtout pas assimiler les élections Européennes à un référendum Anti ou Pro Macron.

Alors comme je ne peux même pas ricaner, je constate juste.

Effectivement nous sommes des débiles profonds.

Effectivement, nous ne méritons que le populisme, puisque nous ne comprenons rien à rien.

Mais je vais vous dire une chose pas drôle et pas ironique du tout : les gens que vous trompez régulièrement vous font plus confiance que vous, et ont pour vous moins de haine et de préjugés que vous n’en avez pour eux.

C’est pour cette unique raison que vous survivez, parce-ce que le peuple est mille fois moins sauvage que vous.

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