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La question des travailleurs-euses migrants sans papiers et étudiant-e-s étranger-e-s
par Plateforme 12
Publie le dimanche 24 juin 2012 par Plateforme 12 - Open-PublishingCGT, FSU, UNEF, Autremonde, La Cimade , Collectif 31 mai, Femmes Egalité, JOC, LDH, MRAP, RESF, SOS Racisme
Le 29 mai dernier, le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT a reçu en mains
propres une lettre ouverte signée par les premiers dirigeants des douze
organisations constituant la « Plateforme 12 » (CGT, FSU, UNEF, Autremonde,
La Cimade , Collectif 31 mai, Femmes Egalité, JOC, LDH, MRAP, RESF, SOS
Racisme) appelant à l’organisation d’une rapide rencontre sur la question
des travailleurs-euses migrants sans papiers et étudiant-e-s étranger-e-s.
Nos organisations se sont félicitées de l’abrogation de la scandaleuse
circulaire du 31 mai 2011, dite circulaire Guéant. Elles souhaitent que le
nouveau texte (31 mai 2012) paraisse rapidement au JO pour faciliter son
application. Pour autant, de nombreuses questions concernant l’égalité de
traitement entre étudiants français et étrangers restent pendantes.
Nous réaffirmons avec force, comme le proclame notre plate-forme commune, l’idée
suivante : « Dans leur très grande majorité, les migrants, qu’ils soient
avec ou sans papiers, sont des travailleurs-euses ou des futurs
travailleurs-euses. Ils n’ont vocation, ni à être victimes de la
déréglementation sociale, ni à en être les vecteurs. Ils ne prennent le
travail de personne. Ils sont partie intégrante du salariat. »
Les élections, tant présidentielles que législatives, sont maintenant
passées. Une majorité existe, qui a souvent exprimé sa solidarité vis à vis
de ces travailleurs, étudiants et jeunes majeurs scolarisés.
Il est maintenant temps de construire les fondements d’une nouvelle
politique assurant l’effectivité de « l’égalité de traitement entre Français
et Etrangers dans les études comme au travail », garantie par des textes
législatifs ou règlementaires.
Nous, acteurs sociaux, saurons y participer avec la sérénité et la
responsabilité qui s’imposent, et la rencontre que nous avons sollicitée
auprès du Premier Ministre doit marquer l’ouverture de ce dialogue.